L’assurance crédit immobilier pèse beaucoup sur le coût total du prêt

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C’est un fait, les candidats acquéreurs d’un appartement à vendre à Chambéry négocient avant tout leur taux de crédit mais ne pensent que rarement au coût de l’assurance crédit qui peut faire vraiment la différence.

Les emprunteurs se polarisent sur leur taux de crédit. Et pourtant !

En règle générale, l’emprunteur type a la trentaine et emprunte environ 170 000 € sur 20 ans. De plus en plus ont recours aux services d’un courtier pour tenter d’obtenir les meilleures des conditions d’emprunt. Environ un ménage sur quatre ayant un projet immobilier fait ainsi appel aux courtiers et notamment ceux ayant un profil plus risqué.

70 % des Français déclarent négocier le taux d’emprunt. Ils pensent en général au taux nominal du crédit - c’est-à-dire celui indiqué dans l’offre commerciale des banques - alors que c’est le taux annuel effectif global (TAEG) qui donne le véritable coût total du crédit car il inclut l’assurance crédit et tous les frais accessoires.

Parmi ceux qui négocient, 48 % se polarisent sur la durée d’emprunt, 41 % sur les frais (de dossier, de remboursement anticipé etc.) et seulement 41 % abordent le sujet du coût et des garanties proposés par l’assurance de prêt.

Changer d’assurance crédit peut faire économiser plusieurs milliers d’euros

Le coût de l’assurance crédit représente actuellement entre 20 et 40 % du coût total du crédit. C’est énorme et c’est pourquoi il faut prendre le temps d’étudier les différentes offres pour réaliser des économies non négligeables.

D’après une étude, 80 % des emprunteurs ignoreraient le coût de leur contrat d’assurance de prêt. Cette étude indique également que la première source d’information concernant l’assurance emprunteur est le banquier lui-même pour 60 % des emprunteurs tandis qu’ils ne sont que 24 % à utiliser un comparateur de coût. Ils sont également 80 % à assurer leur crédit via l’assurance proposée par la banque par l’intermédiaire d’un contrat groupe.

Ces contrats s’adressant au plus grand nombre sont plus coûteux et peu adaptés aux profils jeunes et en bonne santé.

Or, le Code de la consommation dans son Article L312-9 précise que jusqu’à la signature de l’offre, le prêteur n’a pas le droit de refuser un autre contrat d’assurance dans la mesure où celui-ci propose un niveau de garantie équivalent au contrat d’assurance de groupe. C’est également possible en cours de contrat.

Depuis la loi Lagarde de 2010, les emprunteurs peuvent choisir un contrat d’assurance prêt autre que celui proposé par la banque en ayant recours à la délégation d’assurance. Cette possibilité a été encore étendue par la loi Hamon en 2014 et l’amendement Bourquin en 2018.

Ils sont encore 35 % parmi les acquéreurs à ignorer leurs droits en la matière et 70 % ne savent pas à quel moment demander une délégation d’assurance.

Pire, 62 % d’entre eux n’ont absolument pas conscience des économies dont ils pourraient bénéficier en ayant recours à la délégation d’assurance. Ces économies peuvent pourtant peuvent s’élever à plusieurs milliers d’euros.

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